Nous sommes nombreux à avoir un esprit pensant, pétillant de créativité, débordant d’imaginaire, qui fabrique des idées colorées aux grands pieds. Mais le plus dur, ça reste de trouver les bons outils pour les extraire toutes entières de notre tête ! Certains burineront du marbre, d’autres caresseront de la toile, et quand quelques uns les feront vibrer sur des cordes, les quelques autres les coucheront sur du papier. Peu importe les outils, ce qui est décisif, ce sont les mains qui les utilisent.
Alors vous pouvez avoir en tête le grand frère du seigneur des anneaux, ou la baguette magique qui fera disparaître Harry Potter, si vous n’aimez pas l’écriture, il en ressortira plusieurs rouleaux de papier hygiénique recyclé.
Comment savoir si les mots sont faits pour moi ?
Il n’y a pas de science exacte, mais j’ai un avis assez précis sur le sujet (d’où, l’article), nous en venons au titre :
Quand motivation rime avec passion.
D’après René Descartes : «La Passion est passivité de l’âme et activité du corps », et quand on s’y penche, il n’a pas tord. La passion, c’est le corps qui domine l’âme, c’est une attirance naturelle, elle ne se force pas au pied de biche. Alors, si vous n’éprouvez aucun plaisir à écrire, cassez votre plume tout de suite, il n’y a aucun intérêt à continuer !
Il y a plusieurs indices qui démontrent que vous n’avez que très peu d’intérêt pour les mots. Tous apparaissent comme une poussée d’acné quand vous entamez l’écriture d’un roman. Voici une liste de quelques fistules :
Vous n’écrivez pas un seul mot pendant plusieurs jours. Si c’est le cas, arrêtez de vous trouver des excuses, les « je suis trop fatigué », « j’écrirai demain », ou « j’avais rien pour écrire » ne tiennent pas ! Les moments d’écritures sont comme les repas, quand on aime les mots, on est pressés d’en manger.
Vous ne cherchez pas à enrichir votre vocabulaire. Les « dire » poussent comme des pissenlits dans votre livre mais vous ne les arrachez pas, toutes vos phrases sont des échos, dans ce cas, s’il vous plait, jetez votre roman en même temps que votre dictionnaire.
Vous utilisez les mots à l’état brut. Une fleur est une fleur, un sourire est un sourire, le vent c’est le vent, quelle tristesse, non sincèrement, je suis triste pour vous ! Une fleur, ça peut être un soleil aux rayons parfumés. Un sourire est parfois comme un croissant de lune dans la nuit. Et le vent, aaah le vent… Il ne cesse de siffler, comme si souffler ne lui suffisait pas ! Si vous laissez les mots déprimer, alors laissez les tranquilles !
Si vous pensez réussir sans aimer ce que vous faites, alors continuez à perdre votre temps, je vous aurai prévenu !
Bien, maintenant que vous êtes sûr et certain d’être passionné par l’écriture, si on parlait de votre motivation à écrire un roman ?
On peut trouver beaucoup d’articles traitant de ce sujet sur le net, et tous ont la fâcheuse tendance de vous briser à grand coup de marteau moralisateur. On se fiche que vous écrivez pour la notoriété, pour l’argent, ou pour faire plaisir à mamie, l’important, c’est que vous ayez un objectif à atteindre. La passion, c’est ce qui vous permettra d’y arriver.
Alors à partir de maintenant, quand quelqu’un vous parlera de motivation, répondez lui avec passion !
N’oubliez jamais de sourire !
Auwercx Valentin