DEMAINS

Drame/Dystopie/Post-apocalypse

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Des explosions nucléaires, des chirurgiens cannibales, des robots qui assassinent leurs propriétaires…

 

3 Histoires, 3 vies, un seul monde

Demain, les Hommes :

Il l’avait marqué d’une croix rouge sur son bras numérisé, Charly Leers avait attendu ce jour toute sa vie. C’était le 2 janvier 2112 qu’il allait réaliser son plus grand rêve ~ celui de toucher le pactole, celui d’être riche. Il ne se doutait pas qu’après avoir tout gagné, il allait tout perdre au cours de cette même journée.
Quand l’Homme le plus puissant du monde décide d’appuyer sur l’interrupteur, c’est toute l’humanité qui se retrouve plongée dans le noir.

Demain, tout recommence :

Après l’apocalypse du 2 janvier 2112, le Big Cloud a poussé les derniers survivants du monde à se réfugier sous terre. Quand Liv Monroe remonte à la surface, quelques années plus tard, elle découvre un environnement dévasté où chacun cherche sa place.
Alors que les cannibales semblent représenter la plus grande des menaces, d’étranges individus vêtus de combinaisons noires apparaissent.

Sur les traces de demain :

Zenit, mars 2314. La tête d’un homme est retrouvée carbonisée dans le four de sa cuisine. Tous les indices relevés par la police désignent aussitôt le coupable : le droïde d’accompagnement de la victime, le Nexto. Pour la première fois au monde, un robot a tué son propriétaire. Stan Ward, journaliste indépendant reconnu, est appelé sur la scène de crime afin de communiquer l’information. Mais si la police semble déjà avoir classé le dossier, le reporter découvre que l’affaire profite à certaines personnes.

Un livre disponible au format broché et numérique sur :

« Les serveurs du monde entier implosèrent et tous les chiffres qui se trouvaient sur les comptes en banque se réduisirent à ce qu’ils représentaient physiquement – le néant. Sans chiffres pour les différencier, les Hommes étaient réduits au plan de l’existence. Personne ne le savait, mais à cet instant, tous ne possédaient rien, si ce n’était leur propre vie. « 

« Quand nous parlons de romantisme, l’idée de la rose rouge nous parfume aussitôt l’esprit. La rose, aussi charmante qu’un cœur qui palpite pour l’autre, aussi sanglante qu’un amour à sens unique. Avec le temps, elle sèche, noircit et perd sa robe dentelée. Pétale après pétale, elle ne devient plus qu’un sujet épineux. « 

« Le problème de ce monde, c’est qu’il est d’accord avec toutes les idées qui pourraient l’améliorer, mais quand celles-ci relèvent de l’effort individuel, alors elles ne demeurent que des mots, des phrases, des livres… « 

Pensez à laisser un petit commentaire après votre lecture.

Un avis = un poulpe beaucoup moins seul !

Quelques commentaires...

5/5

Vous ne trouverez pas de zombies ni de horde de mutants ici. Non, la nature humaine recèle de bien assez d’horreur pour en inventer de nouvelles.
Mélanie

5/5

Une atmosphère étouffante, horrifique et parfois déroutante, propre à cet univers post apocalyptique. Il faut signaler qu’il y a deux à trois scènes qui sont vraiment dures – à ne pas mettre entre toutes les mains, donc !
L’œil d’Opi

5/5

Le lecteur se retrouve embarqué dans la plus cruelle des histoires : celle qui pourrait bien être un jour la nôtre si nous ne faisons rien. Un vrai électrochoc, à lire et faire lire !
Marie.K

5/5

Voici là l’une des productions de Valentin Auwercx . Elle se distingue des autres par le fait qu’elle est composée de trois (3) longues nouvelles plutôt que d’un roman
On est ici dans le genre dystopie et même pour les deux premières nouvelles, dans le secteur Apo et Post-Apo.
Dire que l’auteur est optimiste serait mentir. Dire que ces ouvrages peuvent mener le lecteur au désespoir serait aussi un gros mensonge.
Rois nouvelles donc. Les deux premières se font suite.
La première « Les Hommes », nous montre une apocalypse à responsabilité partagée. Partagée ? Les lecteurs se feront leur idée en lisant jusqu’à la fin, cette nouvelle qui vous prend à la gorge dès les premiers mots pour ne vous lâcher qu’à la dernière syllabe. Deux personnages occupent le devant de la scène : un jeune arriviste (Charlie) et l’homme le plus puissant du monde, propriétaire d’une multinationale et philanthrope, Dormund.
Le portrait de Charlie est à charge. On ne peut que détester le personnage sorte de Tapie au petit pied qui saccage sa vie pour le profit ; Et on finit par le plaindre aussi lorsqu’il recouvre sa lucidité en pleine apocalypse. Les éléments concernant le personnage sont savamment distillés tout au long du récit pour alimenter l’intrigue sans l’alourdir. Une réussite.
Le personnage de Dormund est plus complexe encore et plus ambiguë. Voilà un propriétaire tout droit sorti d’un numéro de « Forbes » qui ne correspond pas aux clichés habituels. En dire plus serait spoiler le récit.
Les autres personnages ont leur importance et sont aussi décrits avec empathie que ce soit la petite fille, Liv, l’ami de Charlie, le malheureux Alex ou l’épouse de celui-ci, Lisa. Même certaines silhouettes parviennent à nous attacher.
Le décor est une réussite et Valentin Auwercx nous transmet l’effroi en nous décrivant cette ville qui passe de la modernité la plus extrême à l’effondrement total ; Sans verser dans le spectaculaire, quelques détails suffisent à nous faire basculer dans l’horreur.
Cette impression est justifiée dans la seconde partie « Tout recommence » du recueil.
Il s‘agit là de la suite directe de la première nouvelle. L’héroïne en est Liv, la petite fille citée précédemment que l’on va suivre pendant une vingtaine d’années des jours suivant l’Apocalypse à…. (Non pas de spoil) . le portrait de la jeune fille et son évolution au fil des années ou elle perd de l’innocence au profit d’une force morale et très grande et d’une lucidité certaine est très réussi. Comment, dans des situations extrêmes ne pas perdre son idéal ou trouver des arrangements ? IL semble que l’auteur nous donne quelques pistes à travers cet émouvante jeune femme.
Les autres personnages sont également passionnants et les Alex, Kristen, Lincoln sans compter les ignobles Jack ou Jeffeykent sont également parties prenantes de cette novella qui est le plier même du recueil.
Le principal attrait de cette histoire réside cependant dans la réponse à cette question. Comment vont s’organiser les survivants ? Vont -ils retomber dans la sauvagerie ? Valentin Auwercx nous donne une réponse. Et même plusieurs, mais une seule solution. Pas sûr qu’elle plaise à tout le monde.
Un excellent récit Post-Apo qui peut rappeler par moment le « Malevil » de Robert Merle.
Le dernier récit nous transporte près de deux siècles plus tard. Un journaliste, Stan est intrigué par la mort de plusieurs personnages, assassinés apparemment par leurs droïdes (robots).
Comme on dit «la vérité est ailleurs », mais elle n’est pas toujours bonne à connaître…
On est ici dans le thriller, légèrement (?) paranoïaque (quoique). L’auteur, là aussi sait mener son intrigue. le beau portrait du journaliste qu’il peint permet au lecteur de ne pas lâcher le récit jusqu’au coup de théâtre final. Les autres personnages, les deux flics sont assez nuancés et ne tombent pas dans les stéréotypes habituels.
Pour finir, une belle réussite, un très bon livre, une très grande nouvelle (la seconde) et deux autre qui sont loin de déparer dans la description de cet univers dystopique qui nous pend au nez….
A lire et très vite !
Tygat